Défiscalisation

22/04/25

Location et vente en ligne : Les impôts à ne pas oublier

De nombreux Français se tournent désormais vers l’économie collaborative – vente d’articles d’occasion, location saisonnière ou de véhicules – pour compléter leurs revenus. Ces gains doivent souvent être déclarés au fisc, même s'ils sont rarement imposables.
 


Si vous vendez régulièrement des objets sur des sites comme Vinted, Leboncoin ou eBay, vous êtes tenu de déclarer ces revenus dès que vous dépassez 2 000 euros de ventes annuelles ou effectuez plus de 30 transactions par an. Les plateformes transmettent d’ailleurs ces informations à l’administration fiscale et vous envoient un récapitulatif annuel avant le 31 janvier.
 

Cependant, seules les ventes dépassant 5 000 euros par an, ou celles réalisées avec profit (prix de vente supérieur au prix d’achat), sont imposables. Les meubles, appareils électroménagers et automobiles restent quant à eux exemptés d’impôt.
 

Locations saisonnières
Concernant les revenus issus de locations saisonnières via des plateformes comme Airbnb, la déclaration est obligatoire dès le premier euro. Toutefois, l'imposition ne débute qu'à partir de 760 euros par an. Une exception existe pour les pièces louées dans votre résidence principale : si celles-ci constituent la résidence principale ou temporaire du locataire et que les tarifs restent modérés, ces revenus ne sont pas imposables.
 

Location de véhicules et covoiturage
Pour ceux louant leur voiture via OuiCar ou Getaround, chaque euro gagné doit être déclaré, mais l’impôt ne s'applique qu’au-delà de 305 euros par an.
 

Les revenus issus du covoiturage, notamment via BlaBlaCar, échappent quant à eux à toute déclaration fiscale, à condition que les sommes perçues ne dépassent pas le partage réel des frais (carburant, péage).
 

Attention aux sanctions
Il est essentiel de déclarer correctement ces revenus issus de l’économie collaborative. Ne pas le faire expose à une majoration fiscale significative : 40 % en cas d’oubli volontaire (« manquement délibéré ») et jusqu’à 80 % si l’administration fiscale démontre une « manœuvre frauduleuse ».
 

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